…Vers une approche technologique disruptive

SpinLaunch, une start-up californienne, s’appuie sur la force centrifuge pour propulser des satellites en orbite basse.

ACTUALITÉ DU PROJETACTUALITÉS DE L'ASSO

12/11/20252 min temps de lecture

L’objectif du Projet100km est de réfléchir à des solutions alternatives et plus soutenables aux technologies spatiales de mise en orbite basse de nanosatellites.

Nous ne sommes pas précurseurs en la matière, puisque l’idée du projet et sa création découlent directement de technologies existantes, ou ayant existé. Qu’elles aient été – ou non – développées, les acteurs du New Space se sont inspirés de ces concepts.

Ainsi, SpinLaunch, une start-up californienne, s’appuie sur la force centrifuge pour propulser des satellites en orbite basse.

L’entreprise a développé le Suborbital Accelerator.

Le principe consiste en une chambre sous vide, équipée de bras rotatifs, permettant une accélération de la charge utile jusqu’à 8 000 km/h.

Grâce à l’énergie cinétique générée, l’accélération atteint 10 g, précédant l’éjection vers la haute atmosphère.

Le bras rotatif largue ensuite le projectile, qui entame un vol orbital ou suborbital à l’aide d’un petit moteur de fusée.

SpinLaunch a mené des essais en vol suborbital, validant le concept, et le principal constat et avantage est la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Une réduction de la mécanique (propulseurs d’appoint) réduit la production de débris spatiaux

La start-up a développé la constellation Meridian Space, des microsatellites aplatis, dont la configuration permet l’intégration dans le contenant développé par l’entreprise, dénommé « bus de lancement ».

👉 Cette configuration permettra donc, dès les premiers lancements prévus pour 2026, de placer SpinLauch en tête des records actuels de déploiements simultanés de satellites.

SpinLaunch planche sur la réalisation de l’Accelerator Orbital pour, à terme, proposer jusqu’à cinq lancements quotidiens.

Cependant, il semblerait que l’entreprise opère un virage stratégique, en revenant à des lanceurs classiques, donc chimiques, tout en continuant à travailler autour de l’énergie cinétique.

L’entreprise a jusque-là obtenu des financements importants, de l’ordre de 40 millions de dollars (chiffre pour 2018), et une collaboration avec la NASA est annoncée.

Sources : Futura-Sciences – 21 novembre 2025 / Sciences & Vie – 13 avril 2022 – Trust My Science – 12 novembre 2021